Le prix à payer

Voila, quand on débarque à 4 chez ses parents pour y être nourrit, logés, blanchis gratos, il faut bien mettre un peu du sien pour faire plaisir à nos hôtes.

Voila, comment, ce midi, j’ai dû pour la première fois de ma vie, réaliser l’un de mes fantasmes refoulés. Vous vous attendez au pire, eh bien vous avez raison ! Qu’ai-je fait ce midi ? D’abord, j’ai retrouvé, non sans plaisir, mon petit velib’ adoré, après avoir pédalé quelques centaines de mètres, je l’ai à nouveau abandonner pour :

Entrer dans une boutique Teleshopping

Eh oui, je vous avais prévenu, c’est du lourd.

Mon papa chéri, pile dans la cible de ce rendez-vous télévisuel quotidien des plus passionnants (parait-il !), avait débusqué dans la boutique internet de téléshopping une fabuleuse lampe de jardin ! Oui mais pas n’importe quelle lampe messieurs dames, une lampe solaire ! Parce qu’aujourd’hui, qui n’est pas solaire, n’est pas « développement durable » et l’on sait à quel point, on veut tous être développement durable ! La preuve, je prends un vélo pour faire 300 mètres ! (Ok, aucun rapport, je sors….).

Alors pourquoi acheter une lampe de jardin solaire chez Teleshopping me direz-vous ? Et je reconnais bien là votre lucidité ! Il y en a dans tous les magasins de bricolage, dont papa est aussi l’une des cibles préférées. Mais tout simplement parce que cette lampe sert aussi de « tue insecte », parce que oui, on est développement durable, bio et écolo, mais c’est comme tout, ça a des limites et se faire bouffer la tronche par des moustiques qui nous prennent pour leur diner dès le soir tombé, alors qu’on sirote peinard un bon verre de patis sur la terrasse du jardin, non merci !

Voila comment ce midi, je suis allée achetée 2 lampes solaires tue insectes pour la modique somme de 60 euros. Et voila surtout comment je me retrouve avec 2 énormes sacs blancs « téléshopping » au bureau et comment je vais me galérer ce soir à les ramener dans ma banlieue chérie.

Surtout que mon neurone de blonde n’a toujours pas intégré que décidemment les talons pour les transports en commun c’est vraiment atroce et que j’ai donc à nouveau ce matin eu la merveilleuse idée de renouveler l’expérience. Note pour moi même : aller m’acheter des ballerines fissa la semaine prochaine.

C’est quand même la moindre des choses de pouvoir faire économiser des frais de port à son papa chéri quand on bosse à 300 mètres d’un téléshopping. Surtout qu’à côté, il y a la FNAC et ZARA, finalement, j’ai plutôt assumé mes essayages fringues zara avec mes deux gros sacs de mémé.