Il était une fois, une belle (l’autosatisfaction est un remède efficace), jeune (ça j’y tiens !) maman parisienne.
Chaque matin de la semaine, elle abandonne non pas sans une larme un grand soulagement, ses 2 adorables angelots à super nounou.
Mais où va-t-elle de si bonne humeur ? Au travail pardi ! Et comment y va-t-elle ? En voiture ? Nan… pas assez loin et trop polluant bien sûr ! À pied ? Nan… pas assez rigolo ! En bus alors ? Nan ! ça c’était Avant ! Maintenant, working maman a adopté LA, pardon THE velib’ attitude. Non seulement ça fait branché, mais mine de rien, c’est pratique, écologique (faut donner l’exemple aux enfants ma bonne dame !), pas cher (on en est tous là !) et c’est bon pour les cuissots !!
Ah je ne vous cache pas que la reprise sportive (du travail et du velib’) a été dure… après 6 mois de « glande » à la maison… c’était pas gagné.
Alors bien sûr, il y a eu des moments de honte : la fois où une vieille de 70 ans m’a doublé sur les pavés devant l’Ecole Militaire, la fois où j’ai dû passer pour une vraie blonde parce que je ne savais pas comment fonctionnait l’antivol…
Des moments de franche rigolade aussi : quand j’ai voulu ramener un gigantesque tube de poster dans le petit panier, depuis l’Hotel de Ville et son grand bazar du même nom jusqu’à chez moi…
Des moments d’angoisse : vous savez ! ? Quand il ne reste qu’un velib’ à la borne, qu’évidemment vous êtes pressés et qu’arrive un autre adepte de la secte velib’… chacun dégaine son pass, on dirait un vrai duel ! Tout est dans le regard, eh bien là, la working maman elle fait pas de cadeau !
Des drames aussi : plus de place pour remettre son p’tit velib devant chez Docteur G, 5 velib abimés avant de trouver le bon, le dérailleur qui lâche en pleine course…
La working maman aime le velib, parce qu’en sortant de sa 1ere journée de travail, avant de commencer la 2e à la maison, elle enfourche son fidèle destrier et pendant ses 15 petites minutes de trajet, elle se sent bien la working maman, elle se dit qu’elle optimise son temps sur son velib : pas d’attente à l’arrêt du bus et en même temps elle fait du sport ! Elle se sent libre sur son velib’, libre de changer de chemin pour rentrer par exemple (ouahou un peu de folie dans la vie !)…
Un seul défaut, désolée : dans le panier, boîtes de lait ou paquet de couches, il faut choisir, les deux ne rentrent pas !
6 commentaires
J’ai passé le we dernier sur Paris mais après au moins 10 ans sans être monté sur un vélo, je n’ai pas osé tester LOL
il me file des complexes ton article…à Lyon, on a les vélo’v mais jusqu’à présent j’ai toujours trouvé de bonnes excuses pour préférer prendre les transports en commun (en même temps j’ai connu les bus et les métros parisiens bondés et à Lyon c’est largment plus aéré, je suis rarement debout). Mon boulot est quand même vraiment pas à côté de mon appart (45 minutes de transports le matin et le soir) et en plus j’habite en haut d’une colline et ça c’est une excuse valable non? ))
Moi je suis trop distraite pour monter sur un vélo !! Je vais me prendre la première voiture venue… mais ça me fait envie à chaque fois qu’on m’en parle (du vélib hein, pas de la voiture 😉 )
@MissBrownie et @Ophélie : allez on se motive et on ose !
@chocoladdict : c’est quoi cette fausse excuse :o)
Chez moi c’est VélôToulouse, et ils en ont mis partout que de telle façon que bientôt on pourra même plus se garer en voiture, du coup je marche à pieds et puis perso. je n’ai pas encore essayé parce qu’ils ont pas prévu le siège bébé 😉
Je trouve ta petite histoire très fraîche et tellement vraie.
Merci et bon Samedi sous le soleil, il est à Paris aussi non ?
Hihihihiihih
[…] je vous remets les liens de mes articles précédents concernant mes aventures vélib’ : Maman et son vélib Miss plan galère […]