Du poil de la bête (et quelle bête !)

Non, je ne suis pas allée chez l’esthéticienne hier.

J’aurai pu tiens d’ailleurs.

Non, j’ai juste décidé d’aller mieux et vos commentaires d’hier m’ont carrément aidés : un grand merci. Sincèrement.

Et puis accessoirement, je suis allée me faire manipuler par ma p’tite ostéopathe – adresse à dispo pour qui n’en veut ! (et à qui j’ai refilé le nom de mon blog puisqu’elle « en est » aussi… maman hein !).

Alors ça va mieux. Je n’ai déjà plus la pression dans ma poitrine, je me sens plus zen que ces derniers jours et la perspective de ces 3 jours A MOI me donnent le sourire.

Tout ça c’est bien joli mais concrêtement, il en ressort de cette mini crise qu’il faut que je m’organise… encore mieux.

J’entends déjà Super Nanny me dire : « mais organisez-vous madame ! » (non, je vous rassure, elle ne va pas venir me cadrer la p’tite, d’ailleurs j’ai ouie dire que l’emission allait s’arrêter !)

Fort heureusement, je suis plutôt d’un naturel paresseuse organisé, donc je me sens bien dans ce modèle : je liste, je priorise, je planifie.

M’en va m’acheter (oui je sais la dépense est un médicament fort efficace en cas de déprime) un nouvel agenda « par jour » pour bien mettre mes échéances, mes rendez-vous et bien bloquer du temps pour mon nouveau travail de freelance. Je sais que c’est la solution à mes soucis de stress et à mon impression négative d’être débordée (est-ce qu’une impression d’ailleurs ?).

Finalement, il y a bien une chose que je n’arrive pas à organiser, j’ai pourtant essayé à plusieurs reprises sans tenir plus d’une semaine…

C’est dans l’organisation des repas.

Voila, là c’est mon gros point faible. Il n’y a rien à faire, je ne sais jamais ce qu’on va manger le soir. Ni nous, ni les petits d’ailleurs. Super nounou me prépare bien une assiette pour le p’tit. Comme ça lui au moins, il est sauvé !

Je sais que beaucoup de mamans préparent au minimum les menus de la semaine voir même cuisinent le week-end et congèlent pour être tranquilles la semaine… et là, j’applaudis des deux mains, je m’incline.

Mais c’est juste pas possible. Je sais qu’il faudrait le faire. Mais non.

Pour la puce, ça se termine la plupart du temps avec une tranche de jambon ou un poisson pané, des pates/du riz/du blé, 3 rondelles de carottes et 3 fleurs de brocolis.

Ba ouais, désolée. Mais je n’aime pas cuisiner, je ne sais pas cuisiner, cuisiner me fait royalement chier, surtout le soir, à 19h, quand tu viens de te taper ta journée de boulot, 2 bains hurlants et débordants et que tu sais que tu n’as plus qu’une heure avant de coucher les monstres.

Et puis l’impro reprend vers 21h, une fois les petits au lit, l’homme rentre et je m’y remets… j’improvise, j’ouvre le congélateur, les placards, je secoue le tout et j’arrive même parfois à faire des trucs pas si mal ma foi !

L’homme ? Ah… l’homme lui, il fait les patisseries : le week-end ! Excellentes d’ailleurs (mes cuisses vous le confirmeront). Bien m’en a pris de lui offrir des cours de cuisine !

Mais la semaine, si je l’écoutais, on boufferait tous les soirs saucisson fromage, arrosé d’un verre de cidre !