C’est assez rare que je parle ici de mes lectures (en fait, c’est parce que je ne lis pas – rhoooooo) mais je ne pouvais pas laisser passer ça.
Ça c’est le témoignage de Stéphanie Allenou.
J’ai reçu il y a quelques semaines un communiqué de presse, comme j’en reçois… wattmille par jour.
Sauf que celui-ci fait partie du petit pourcentage qui tape à l’œil.
Mère Epuisée.
Ça a fait tilt !
Ça a remonté beaucoup de choses en moi.
J’ai demandé à recevoir le livre.
Et je l’ai lu, d’une traite.
Alors j’ai demandé à rencontrer l’auteur.
Une grande première pour moi.
Stéphanie Allenou est une maman normale. Qui se livre (dans un livre – ah ah – c’était facile, c’est juste pour détendre l’atmosphère là hein). Certaine (suivez mon regard) ont choisi d’ouvrir un blog et d’utiliser l’humour pour EN PARLER. Elle, elle a pris la plume (ou la souris tiens d’ailleurs, j’ai oublié de lui demander)
Parce qu’elle est passée par des mois plus que difficiles. Une souffrance énorme. Un isolement sans nom. Un quotidien insupportable.
Et elle raconte tout dans cet ouvrage. Elle se donne complètement. C’est un récit poignant, un témoignage courageux.
Mais nécessaire. Car il faut en parler. Je suis sûre de moi, nous sommes très très nombreuses à passer par des moments de doute, de peur mais aussi d’épuisement.
Stéphanie Allenou aborde le « burn out » des mères. Différent d’une dépression post-natale, comme celle que j’ai pu traverser. Mais il y a de très nombreux points communs, nous en avons discuté toutes les deux d’abord dans les causes : la fatigue, l’isolement, le manque de reconnaissance. Et puis dans les réactions : le pétage de plomb, les pleurs, les cris, l’impression que l’on ne s’en sortira jamais, l’idée de la mort.
Ce témoignage montre plusieurs choses à mon sens :
– Que cela arrive à n’importe qui !.
– Que c’est beaucoup plus courant qu’on ne l’entend (même si la tendance veut que l’on ose enfin de plus en plus en parler)
– Qu’il faut réussir à demander de l’aide et malheureusement, ce n’est pas si simple, les structures d’accueil, les contacts, manquent cruellement. Et la honte, infondée mais réelle, des mamans qui n’osent pas avouer, s’avouer qu’elles n’y arrivent plus. Je pense ici surtout aux mamans d’enfants adoptés, ou à celles qui ont passés des années en traitement pour enfin tomber enceinte et qui, une fois mère, ne vont encore moins s’autoriser à craquer !!
– Qu’il faut oser en parler, verbaliser, témoigner pour bien montrer que ce n’est pas une tare, pas une maladie, que l’on peut évidemment s’en sortir, même si les efforts sont parfois immenses et que les dégats occasionnés peuvent être longs à réparer.
– Qu’il faut être à l’écoute de sa voisine, de sa sœur, de sa collègue… ne pas juger mais être là, pour toutes les jeunes mamans en difficulté.
Je ne peux que vous recommander la lecture de ce livre, je ne souhaite pas vous le résumer, j’avais surtout envie, juste d’en parler ! Voici les mots/expressions que j’ai retenu pour ma part :
– Le déclic vient de nous-même
– Déléguer
– S’éloigner
– Faire quelque chose pour soi uniquement
– « Normal » ou du moins « courant »
– Fatigue, isolement physique puis psychologique
– Manque de reconnaissance
Je termine sur une note optimiste, Stéphanie Allenou va très bien aujourd’hui, son livre rencontre un large succès, mérité. Elle a créé, entre autre, une petite société qui propose des moyens de transports écolo et originaux (elle en parle d’en son livre), Tribuletsens. Je lui fais un petit lien. Parce que je l’aime bien !
Mère Epuisée
Stéphanie Allanou
224 pages
Editeur : LES LIENS QUI LIBERENT EDITIONS (2 février 2011)
95 commentaires
j’ai aussi aimé ce livre que j’ai lu très vite, absorbée.
😉
Je vais me sentir encore isolée sur ce coup… je n’ai pas eu envie de le lire, je n’aime pas trop lire des livres en dehors des romans mais aussi pour d’autres raisons qui seraient trop longues à expliquer en commentaire…
je te renvoie à ma réponse à missbrownie :angel:
c’est la troisième fois que j’en entends parler et que ça me parle ( livre-livrer : je copie 👿 )
Cette fois c’est bon c’est noté et presque commandé !
ba voila, faut donc te répéter les trucs 3 fois toi :angel:
une vraie gosse
J’en entends beaucoup parler de ce livre, je vais surement me laisser tentée !
et tu nous diras ce que tu en penses ❓
J’ en ai parlé il n’y a pas longtemps sur mon blog et comme toi j’ ai beaucoup aimé
tu nous mets le lien ?!!
Intéressant…je le lirai… Se garder du temps pour soi, c’est en effet essentiel, c’est ce qui m’aide à garder mon équilibre : sport, ciné, sorties filles,…
idem mais j’ai mis du temps à le comprendre ET à me l’autoriser 😕
Merci,je le lirais surement ! pour moi le livre le plus « libérateur » sur le sujet des mères est celui d’Elizabeth Badinter, que j’ai tellement aimé que j’ai envoyé un mot de remerciement à l’auteur ! j’ai eu la chance de n’a avoir pas subit autant de souffrance , ni meme de depression post-partum ou autre baby blues. Mais l’épuisement , qui est inévitable, oui je connais et le manque de reconnaisance terrible quand il vient de ses proches : mère, belle-mère et meme mari (« tu l’as eu ton bébé il va tres bien alors pourquoi tu pleures ! »). et j’insiste sur ton dernier point, depuis que j’ai 2 enfants, toutes les copines, voisines , cousines et autres qui ont un enfant, je vais les aider : faire les courses, garder leur bébé 1heure, ou juste les écouter au téléphone , sans juger et parfois sans comprendre..
Eh bien je n’ai toujours pas lu celui ci. Il faut que 😉
Le « tu l’as eu ton bébé, il va très bien, alors pourquoi tu pleures ! », j’y ai eu droit aussi. De la part d’une amie pourtant très proche, à qui j’avais pensé demander d’être la marraine… Inutile de dire que j’ai choisi quelqu’un d’autre !!
Je pense que ce qui m’a le plus manquer à la naissance de mes jumeaux (Zorro était âgé de 2 ans quand ils sont nés) c’est ça : « Qu’il faut être à l’écoute de sa voisine, de sa sœur, de sa collègue… ne pas juger mais être là, pour toutes les jeunes mamans en difficulté. »
Quand personne ne t’écoute, c’est difficile de demander de l’aide….
Il faut informer les proches en fait surtout ! Pour qu’ils soient vigilants !
Super ce livre ! Il y a, en effet, la honte de se sentir dépassée par les événements. Un tabou qui vient de je ne sais où, qui fait que les mamans ne veulent pas demander de l’aide. Il y a pourtant des tas de lieux dédiés à cela (enfin déjà 2 rien que dans mon quartier, j’ai peut-être de la chance d’habiter là où j’habite mais bon): l’écoute des mamans au bord de la rupture, des femmes professionnelles de leur état qui savent précisément redonner le moral à ces mamans. Je le sais, je suis allée les voir ces femmes-là. Et toutes mes amies au bord du gouffre que j’ai rencontrées après leur accouchement, même plusieurs mois après, n’ont jamais voulu en entendre parler. Préférant accepter leurs difficultés qu’elles trouvent surement honteuses, et lutter contre, dans la douleur.
Et cette honte, je ne comprends pas d’où elle vient.
Sûrement du gang des nurses dont parle F.F.
Un tabou qui vient de notre éducation, de nos mères sans le vouloir bien sur. De notre société. Mais je suis optimiste : les choses bougent, chaque témoignage (ou blog) mis bout à bout, on voit qu’on arrive à en parler !
Oui tu as tout à fait raison ! 🙂
J’ai lu ce livre, j’en ai aussi parlé dans un billet! Très touchant, très remuant pour moi!
Elle a eu beaucoup de courage de témoigner ainsi!
J’irai lire ton billet, tu peux mettre le lien ici tu sais !
Comme tu veux, ça me gêne, mais vu que je tiens à ce billet, je donne le lien :
http://mamanjuju-a-la-maison.blogspot.com/2011/03/mere-epuisee-un-livre-formidable-de.html
Merci et bisous
faut pas, merci de partager !!
Je ne commente pas très régulièrement en ce moment. En fait, tout comme Carole/Nipette, je ne sais pas si je lirai ce livre, le burn-out des mères me parle, c’est pour moi un sujet un peu trop sensible pour que je puisse le lire. Je préfère voir l’approche décomplexée et décomplexante, que je peux trouver dans ton blog ou d’autres.
et j’ai oublié de préciser (fichu poisson rouge que je suis): « Je préfère voir l’approche une approche humouristique, décomplexée et décomplexante, que je peux trouver dans ton blog ou d’autres ».
Moi aussi, chère copine de bocal, j’ai choisi d’ecrire ce blog avec ce ton humoristique (la plupart du temps) car c’est ma façon à moi de passer des messages aux mamans !
Il m’avait été conseillé par une des Mauvaises Mères et je l’ai lu dès sa sortie, et comme toi, il a fait tilt. PArce que c’est ce que j’ai vécu moi aussi (et j’en sors à peine, difficilement) et j’ai souvent pleuré à sa lecture!
C’est vrai que ce livre tombe à point nommé pour dire que non, nous ne sommes pas seule et qu’il ne faut pas culpabiliser!
Alors plein d’ondes positifs pour ta sortie du tunnel !
Encore une fois, au lieu d’offrir des chocolats à une jeune maman (comme si on avait besoin de ça avec déjà trop de kilos à perdre), on devrait offrir ce genre de livre et un lien sur ton blog car il y a un tel tabou sur ce sujet… Une jeune maman doit être heureuse, comblée et souriante… et aussi continuer à tenir sa maison, à recevoir et surtout ne jamais se plaindre… un jour, peut être que nous pourrons dire, sans être regardé de travers que, avoir un enfant ce n’est pas QUE du bonheur…
Voilà pourquoi j’offre plus de cadeaux au bébé mais des soins/aides à mes amies jeunes mamans !!
J’en entends beaucoup parler de ce bouquin en ce moment, il y a tout un article dans une revue familiale, et je crois que Les Maternelles vont bientôt diffuser une émission sur le burn out. C’est bien que ce témoignage existe, ça permet de déculpabiliser et de mettre des mots sur des maux 🙂
Ah tiens pour une fois je regarderai les maternelles pour voir surtout comment ils abordent le sujet !
C’est déjà passé dans « les Maternelles », la semaine dernière je crois?
Clair que c’est plus courant qu’on ne le pense mais le plus dur, c’est le manque de reconnaissance et de compréhension : « comment tu peux être épuisée alors que tu « travailles » pas ? ». Je gère juste TOUUUUUUUUUUUUUT :angry:
Voilà juste tout !!!
C’est étrange mais comme Carole, ça ne me tente pas de lire l’histoire d’une mère épuisée mais peut-être pas pour les mêmes raisons…
Parfois j’ai aussi envie de jeter l’éponge parce que TiBiscuit a l’art de me pousser à bout.
Parfois j’aimerai aussi plus de reconnaissance, plus d’aide.
Mais je n’ai pas envie de lire une histoire qui me fasse dire que j’ai raison de me lamenter.
Puis je préfère lire un truc joyeux ou romantique … et si c’est triste, il ne faut pas que ça me renvoie à ma condition.
Bref, je ne suis pas très clair mais tant pis.
Alors je comprends complètement qu’on ne souhaite pas lire ce témoignage, surtout que je te connais, idem pour Carole, je sais que vous êtes sensible à ce thème tout de même. Par contre un truc m’embete dans ton comm : si tu as raison de te lamenter !! Justement !
Pourquoi vouloir lire ou entendre que tu aurai tort de le faire ?
Je n’ai pas encore lu le livre, mais je me demande si des lecteurs autres que des mamans-qui savent-ce-que-c’est seraient tenté de le lire.(et surtout comprendraient)
Genre le mari, les bo-parents, les parents,l’entourage quoi! Rapport à l’isolement, l’absence de reconnaissance dont tu fais la remarque et histoire de mettre les bons mots dessus pour que les « autres » comprennent.
Et aussi pour pas passer pour la folle de service quoi…
Si le mari, il faut arriver à lui faire lire je pense. Ensuite, c’est vrai que iront l’acheter nécessairement des gens qui sont déjà un peu sensibles à la chose… je suis d’accord…
j’en ai aussi parlé sur le blog….j’ai lu ce livre d’une traite….joli témoignage !!!
tu nous mets l’URL ?
J’en ai parlé aussi y a pas très longtemps, epuisée je le suis aussi et malgrés tout il faut garder la « pêche » pour ne pas faire couler le navire. Pourtant je ne serais pas capable de le lire en ce moment, j’ai plutôt envie de voir, parler d’autres choses histoire d’éviter justement le burn out !!!
Mais comme toi je suis toujours sensibles et attentives aux autres maman.
:angel: dis donc toi, faut venir rire ici un peu hein pour t’aider à garder la pêche !! Promis ?!!! Courage :angel: on est là !
je pense que je vais me plonger dedans…
tu nous diras 😉
Un très bel ouvrage, très bien relayé aussi 😉 Celui de Madame Badinter est aussi à conseiller. Mais encore faut il avoir le temps de lire :-(((
je ne l’ai pas encore lu celui d’E Badinter !
C’est vrai qu’on manque toujours de temps pour lire, mais franchement celui de Mme Badinter se lit asez vite. Ca vaut la peine. Je l’ai lu et je le recommande, bien que je ne sois pas d’accord avec tout ce qu’elle y développe.
Je ne connais pas ce livre même si j’en ai entendu parler à la télé.
Je me permets par contre de faire un petit lien vers un ouvrage que j’ai lu et qui traite aussi du Burn Out des mères mais avec un regard extérieur et psychologique et non pas sous forme de témoignage… Si ca branche certaines… 🙂
http://nashii.fr/2008/12/le-burn-out-maternel-2/
merci pour ton lien, tu as bien fait !
Je l’ai gagné sur un blog il y a quelques semaines, j’ai beaucoup de lecture donc pas encore lu mais j’ai hâte de me plonger dedans ^^
disons que là, on est loin du roman policier hein, ça pique un peu, mais ça se lit vite 😉
Je ne me souviens plus de la dernière fois où j’ai trouvé le temps de lire un livre jusqu’au bout… dommage, parce que je suis sûre qu’il me plairait bien celui là.
disons que celui-ci, honnêtement, tu le lis d’une traite :angel:
Bonjour à toutes,
grand merci d’avoir relayé la sortie de mon livre ! Et de la faire si bien !
Pour répondre vite à quelques commentaites lues, je dirais bien que le bon moment pour lire un livre est celui que l’on choisit ! Donc que celles qui ne sentent pas prêtent ne le lisent pas. Peut-être n’en auront-elles jamais envie et ça n’est pas grave.
Pour recevoir quotiennement des témoignages, je peux vous dire que beaucoup de femmes le font lire à leur conjoint et que cela permet aux hommes de mieux les comprendre. Ils réalisent par quoi elles passent. C’est bizarrement parfois plus facile d’être entendue quand c’est quelqu’un d’autre qui explique. Cela a le mérite de lancer une vraie discussion dans le couple. Je vous souhaite à toutes de vous épanouir dans votre maternité et le reste évidement. Ma pensée va plus en particulier à celles qui sont en plein « dedans ». Amitiés. Stéphanie Allenou.
Merci Stéphanie de votre passage ici, ça me touche ! Bonne continuation :angel:
chanceuses ces femmes dont le mari prend le temps de lire ce genre de lecture, que ce soit avant l arrivée du bb ou après, la j en reste baba, 😉 !!
La société a tendance à rendre tout ce qui touche à la maternité terriblement anxiogène. Résultat: on culpabilise et on culpabilise de culpabiliser.
Bravo pour ce bouquin courageux qui donne un autre éclairage tout aussi réel à la maternité!
moi aussi je me sens épuisée mais je n’ai pas envie de lire ce genre de livre… penser que j’ai raison d’être fatiguée ne m’aide pas beaucoup, mais je sens que j’ai besoin de changer d’air. Comment? je ne sais pas! des fois j’ai juste envie de parler mais malheureusement je n’ai plus d’amie qui puisse m’écouter… je pense aller voir un psy mais j’ai peur d’être mal jugée, mal comprise. J’avais déjà tenté ça il y a deux ans et le contact avec la psy était glacial: je suis partie en courant au bout de deux questions et j’ai pleuré comme une madeleine dans la rue… je tourne un peu en rond… j’ai peur de retenter cette expérience…
Ton message me touche ! Es tu sur Paris ?? Si oui j’ai mon psy qui est top. Et je suis là aussi pour parler par l’ail ou même par téléphone !!!! N’hésites pas stp !
Merci pour ton message! oui je suis Paris et je suis preneuse du numéro de ton psy. merci!
Et tu as essayé à la PMI de ton quartier? C’est le médecin de la PMI qui m’avait envoyé consulter mon toubib car elle avait compris que je faisais une dépression post-natale. Et ton médecin traitant d’ailleurs tu lui en as parlé? ce n’est pas parce que tu es épuisée que tu es une mauvaise mère, loin de là! Personne ne te jugera je pense…
j’ai vu et entendu beaucoup sur ce livre, et je suis tout à fait de l’avis qu’il faut le faire lire aux hommes aussi. pas pour les mêmes raisons.
Mon homme comprend toujours mieux les articles et les livres que ce que je lui dis.
En plus un livre, il ne peux pas le contredire à tout bout de champs.
C’est chouette tous ces échanges ça fait du bien aux mamans.
Une tierce personne a souvent plus d’impact en effet… Autant s’en servir !
Après avoir lu une interview de S. Allenou dans un magazine pour parents, j’ai lu son livre avec beaucoup d’intérêt et il m’a vraiment secouée. Il lui a fallu un grand courage pour reconnaître qu’elle en était arrivée à maltraiter ses enfants. Je ne connaissais pas cette forme de burn-out, terme qu’on réserve en général au surmenage lié au travail, mais c’est terrifiant. Je suis actuellement plutôt dans la phase « babyblues », j’espère échapper à la DPP et aussi à cette spirale terrible décrite par ce livre. Très bonne idée, E-za, de recommander cette lecture !
il faut absolument que je le lise ! merci Isa;)
Bonjour,
je voudrais savoir si tu as lu « Guide de survie pour parents débordés » de Frédéric Kochman ou je cherche un conseil de lecture sur le meme thème (hormis le livre d allenou)
merci
c’est courageux d’avoir réussir à dire et écrire ces mots-maux, merci d’en avoir parlé
je ne sais pas si j’ai envie de lire le livre (encore trop d’actualité pour moi ? 😕 ) et si j’arriverai à prendre le temps de le lire (ou à vouloir prendre le temps ?)
pour ma part, le médecin traitant, le pédiatre, le médecin de la PMI, la sage-femme (de la rééducation post natale) et la puéricultrice de la PMI ne m’ont jamais suggéré que je faisais une DPP, c’est moi qui ai appelé un psy au hasard comme on jette une bouteille à la mer, et coup de chance, elle venait d’avoir un désistement et a pu me recevoir le soir même. diagnostic DPP…
alors je me demande comment on différencie une DPP d’un burn-out ?
Si j’ai bien compris, la DPP se manifeste dans les jours et les semaines qui suivent l’accouchement, alors que le burn-out s’installe insidieusement et prend toute sa force plusieurs mois, voire un an ou même deux ans après la naissance, par accumulation. Et la DPP est une maladie, tandis que le burn-out (qui, je suppose, peut comporter un élément de dépression nerveuse mais pas forcément) est plutôt un épuisement psychologique, physique et émotionnel mais pas une pathologie.
Je ne suis pas un mouton (quoique) mais j’entends bcp de bien de ce livre. En fait j’hésite bcp à le lire car j’ai très peur de me reconnaître dedans. Je n’ai jamais fait de dépression post-natale ; le baby-blues j’ai connu un peu, c’est vrai que la nuance est difficile parfois à établir. Enfin je trouve S. ALLENOU super courageuse d’avoir couché sur papier son état, il fallait oser, mais je pense que cela peut aider d’autres mamans. En tout cas j’ai noté le titre, p-e qu’un jour où je sentirai que j’en ai plus besoin qu’un autre, je l’ouvrirai… Sans l’avoir lu, cela ne m’étonne pas qu’il t’ait plu.
C’est marrant ce sujet justement là. Alors que je me sens sur une pente dangereuse…
Numéro 1 a deux ans, numéro 2 a 4 mois, j’ai repris le boulot depuis un bon mois maintenant…. Et je me sens sombrer. Des soucis au boulot, la crise des 2 ans, l’arrivée des terreurs nocturnes et des nuits tronquées qui vont avec, des soucis de nounou depuis 3 mois… Des parents et beaux–parents trop loins pour aider facilement. Bref. Pas facile de garder le moral.
Heureusement mon mari m’aide autant que son boulot le lui permet, que ma maman et ma sœur comprennent.
C’est tellement culpabilisant de ne pas aller bien alors qu’au fond il n’y a rien de terrible, juste trop de choses à gérer en même temps
Bref, je crois que je vais lire ce livre!
Après la naissance de ma première fille, je n’ai eu qu’un peu de baby-blues, mais la grosse phase de déprime a eu lieu quand j’ai repris le boulot, comme toi. J’ai mis presque deux mois à être de nouveau efficace dans mon travail, j’étais juste trop déprimée. Et pourtant je n’avais pas forcément envie d’être chez moi avec mon bébé, j’avais confiance dans la nounou, j’avais juste envie d’être n’importe où sauf à mon bureau ! Bien que j’aime beaucoup ce que j’y fais habituellement. Au bout de quelque temps, ça s’est estompé, et j’avais des collègues sympas qui ont essayé de m’aider au maximum. Je me suis beaucoup confiée à une amie qui avait connu le même genre de phase, ça m’a sans doute aidé, et je me suis « boostée » au magnésium et aux vitamines sur le conseil de mon médecin. Tiens bon !
Bonjour,
juste une petite intervention pour éclairer certaines mamans. Ne pas confondre:
– le baby-blues: qui dure très peu de temps et intervient dans les 3-4j qui suivent l’accouchement
– le post-partum qui est une pathologie (qui peut s’avérer grave ) et se traite bien. Elle se déclare dans les mois qui suivent l’accouchement mais avant la fin de la première année. En général dans les 6 premiers mois;
– l’épuisement maternel qui est une fatigue intense et durable qui vient attaquer les ressources physiques et psychiques. Cet épuisement s’installe dans le temps et se déclare au cours de la deuxième année. Il n’a rien de pathologique même si les manifestations peuvent être les mêmes que dans le post-partum.
Voici quelques liens à lire sur le post-partum.
http://www.cmha.ca/bins/content_page.asp?cid=3-86-87-88&lang=2
http://www.servicevie.com/psycho-et-sante-mentale/depression-post-partum/a/598
J’espère que ça vous aidera à y voir plus clair.
merci Stéphanie pour ces précieuses infos, je n’aurai pas su si bien expliquer !
ça ma rassure j’avais donc bien pigé la différence entre DPP et burn-out ! 🙂
jai vu lauteur dans lemission des maternelles ce matin …. heu comment dire, jai eu limpression detre a une seance de psy et quelle racontait mon quotidien :S 😀
en bref, tip top, et le bouquin c’est sur je le lis !!!!
Ah je vois bien ce que tu veux dire !!! Bonne lecture alors !
Bonjour E-Zabel
Je découvre ton blog ce jour, a la maternité, 😉 ayant accouché ce mardi 5 avril de mon deuxième enfant.
J’ai acheté hier sur a…zon ce livre et j’ai vraiment HATE de le lire. Je comprend tout a fait ton billet et il me donne vraimet envie de lire le livre de Stéphanie.
J’ai mis ton site dans mes favoris 🙂 je ne manquerais donc pas tes billets du jour.
A très bientot !
Bienvenue Gaëlle et félicitations pour ce 2e petit bout !! Allez, maintenant que tu connais le blog, je pense que tu as de quoi « survivre » aux coups de blues qui peuvent arriver (et qui sont normaux hein)
super qu’un livre sur le sujet soit publié par une maman « normale » en effet il FAUT en parler!
ça m’est arrivé après la naissance de petit deuz. Je me suis relevée quand je me suis dit que soit je jettais ma voiture dans le fossé, soit je devenais égoïste et vivait pour moi! (enfin on se comprend, égoiste à la mesure d’une maman quoi, 0,001% du temps lol)
j’ai choisi l’option 2, je suis partie en vacances 2 fois toute seule, et 1 an après ça va super bien 😀
Je vois ta reponse 5 jours apres, oui je suis pas une rapide…
Voilà donc le lien : http://madamereve.over-blog.com/article-ne-plus-se-noyer-en-pleine-mere-70085539.html
Merci pour le commentaire sur votre blog, ça me va droit au coeur même si c’est desti ➡ destiné à vos lectrices !
Bonjour !
je ne lirai pas ce livre, il va me déprimer, et je suis encore dans une phase : j’évite de me plaindre. Pourquoi ? Et bien parce que je n’arrive pas à répondre à ça :
(une »copine ») – Comment elle va Sophie ?
(mon mari) – Elle est fatiguée
(la « copine ») – ha ben elle en a voulu 2 !
Ahhhhhhhhh mais bordel je suis colère là !! Justement tu as le droit de te plaindre ! C’est ce qui est justement souligné dans min article… Les mères qui pensent ne pas avoir droit de souffrir parce qu’elles ont VOULU leurs enfants !!! Mais bordel envoie la chier cette pseudo copine !! Grgrgrgrgrgr
Il faut dire à votre copine qu’elle sera bien contente que vos enfants lui payent sa retraite le moment venu, et qu’il ne faudra pas qu’elle oublie de vous remercier ! Et surtout le jour où elle-même sera fatiguée, n’hésitez pas à en faire 3 caisses en lui expliquant que « oui » on le droit d’être fatiguée mais qu’on assume quand même, nous les mères.
Hello,
Je passe de temps en temps prendre des nouvelles ici et aujourd’hui j’en profite pour vous informer qu’une de mes prochaines bonnes résolutions ou « chose à faire » sera, après la peinture de la cuisine, de partir un WE toute seule ! (Merci Celine1st)
J’y avais déjà pensé, mon conjoint lui part en congrès régulièrement dans des endroits sympas, alors, il me faut quoi? décider, « se bouger les fesses », aller chercher un peu d’énergie et éloigner le sentiment de culpabilité ! Je suis d’accord qu’on peut se plaindre, mais à un moment, je crois qu’il faut réagir pour se donner du temps, des choses à soi qui naturellement te régénèrent ! Pas toujours facile à faire…
Courage à toutes et tous (n’oublions pas nos conjoints qui vont s’occuper de nos chers et tendres pendant qu’on va au hamam 🙂
Bonjour,
Je viens de lire tous vos commentaires et j’ai pleuré (enfin) car je me suis reconnue et j’ai pu mettre un nom à ce soi-disant ras le bol ! Je vous remercie (vous les lectrices de ce blog) ainsi qu’à l’auteur de ce livre et surtout maman (Stéphanie Allenou). J’avais parlé auparavant de ce problème à mon mari mais bon, comme certaines le disent de quoi je me plains. Déjà que mon caractère est de faire passer les autres avant moi vous imaginez ce que cela a pu donner ! Je suis une loque ! Je vous rassure j’adore ma fille et j’en désire d’autres mais être maman cela veut dire se mettre en stand by sur nous ??? Bon, je ne vous embête pas plus avec mes jérémiades. Je vous remercie encore car j’ai décidé de me prendre en main et de changer la donne même si je sais qu’il y aura des heurts ! Bises à toutes et surtout les mamans burn out ne vous cachez pas, n’ayez pas honte, on n’a fait de mal à personne (sauf peut être à nous même) !
eh eh eh dis donc, tu nous embêtes pas du tout ! hein !?? oh ! Au contraire, viens rire un peu avec nous de ces situations quotidiennes pesantes bien trop souvent ! Je suis passée par là, je vois bien ce que c’est… maintenant ça va mieux, mais il faut en effet beaucoup de force pour s’en sortir et oser appeler à l’aide ! Celle que je te propose, ici, c’est de partager avec nous, rire, pleurer aussi parfois. Mais surtout trouver un écho à ta vie quotidienne !
Bonjour,
Je viens de prendre le blog en cours de route (mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, hein? 😉 ) et suite à cet article, je souhaiterais proposer deux autres lectures sur le thème de la maternité et que j’ai beaucoup aimées. Il s’agit donc de :
– « Lettre à un enfant jamais né » (« Lettera a un bambino mai nato ») d’Oriana Fallaci. Décédée il y a quelques années, l’auteur raconte et décrit sous la forme d’une lettre adressée à son enfant son histoire et ses ressentis à l’annonce de sa grossesse – très beau, sans doute très vrai pour beaucoup de femmes et révolutionnaire quand on pense que ce livre fut publié dans une Italie encore puritaine au milieu des années 70! Un livre tout plein d’émotions même si dur et cru parfois!
Et
– « Lait noir » d’Elif Shafak. L’auteur, d’origine turque, décrit son expérience de la maternité en faisant intervenir ses voix intérieures personnifiées sous la forme de petites bonnes femmes dont les noms en disent long (miss intelligence pratique, miss ego ambition…) On se rend compte alors que devenir mère n’est pas aussi simple que cela n’y paraît et que le cheminement peut être long surtout lorsque la naissance est suivi d’un baby blues bien comme il faut (d’où le titre de l’ouvrage!) Néanmoins un livre plein d’humour qui se lit bien et fini bien!
Bonne lecture!
Bonsoir à toutes !
Extra votre blog, je me dis si seulement ça avait existé en 1985 et 1986 (date de naissance de nos filles) je n’aurais certainment pas été dans l’épuisement maternel, j’ai découvert votre blog à travers l’émission sur antenne 2 et le témoignage de Me Allenou, depuis je comprend ce qui m’est arrivée, j’ai comme une sentation que je vais pouvoir mettre des mots auprès de mes filles plus facilement sur leur histoire notre histoire…..à vous toutes je vous souhaitent de belles choses.
Bonjour,
je suis ravie de lire cet article car je m’y reconnais totalement, mais je n’arrive pas pour autant à relativiser. Accouchement il y a 4 semaines, je suis à bout de nerfs, épuisée de mes nuits de 3 heures (hachées par tranches de demies heures, épuisée de mon accouchement, de ma grossesse, dégoûtée de tout, énervée, parfois je regarde même les cables électriques en me disant que je vais me les enrouler autour du coup, et me pendre, mais je regarde ma petite puce, et je pleure, parce que j’ai pas le droit de lui faire ça. Je vais lire le livre, ça c’est sûr.
j’ai vu la rédiffusion de l’émission dans laquelle Mme Allenou a parlé de l’épuisement maternelle et je me retrouve a 100% dans son témoignage …
Je suis enceinte de bébé 4 et j’ai 2enfants de 4 et 5ans qui sont plus que très bougeant lol et j’avoue que je suis en ras la bol total a ne plus savoir quoi faire … A pleurer quand ils sont couchés tellement le trop de tout passe au dessus de tout … Que faire quand on ne supporte plus ces enfants, les crises, les bétises, la fatigue et tout ca qui va avec …Je ne veux pas demander d’aide pour éviter qu’on voit mes faiblesses et qu’on se disent que je ne sais pas m’en sortir avec mes enfants … Je les aimes plus que tout mais je ne sais pas comment faire pour sortir de cette spirale infernale qui me brisent car je me dis au final que je ne sais pas m’occuper de mes ptit bout et c’est terrible de se dire ca … Si certaine d’entr vous aurait des coneils je suis preneuse …
Bonjour, Je m’appelle Juliette Louis et je travaille actuellement pour France 2. A la rentrée prochaine, une nouvelle émission verra le jour. Elle sera présentée par Faustine Bollaert (la sympathique animatrice du Meilleur Pâtissier sur M6). Comme ses prédécesseurs (« Toute une histoire » et « Mille et une vies »), la nouvelle émission de Faustine aura pour but de s’intéresser à des questions de société à travers des témoignages… Nous nous intéressons actuellement au thème de la « charge mentale » qu’une dessinatrice a décidé de mettre en lumière à travers une bande dessinée partagée des milliers de fois sur Internet. Ce thème concerne énormément de femmes. Est-ce que vous accepteriez que l’on discute un peu de votre histoire ?
Belle journée à vous, Juliette Louis