C’est Johnny qui a le blues, toi, tu fais une dépression post-partum, t’as envie de te pendre dans la douche !
J’adore ce passage du spectacle de Florence Foresti (à 2.30 minutes de cet extrait)
C’est tellement vrai
Et je sais de quoi je parle.
La déprime, elle prend plusieurs formes, elle débarque à différents moments en fonction des mamans, là où parfois on ne l’attend plus !
Perso, deux enfants, deux exemples !
1er enfant, choupie, née en janvier 2005, 3 semaines d’avance, césarienne à cause d’une hypertension de ma part depuis presque 6 semaines, d’un soi-disant retard de croissance, d’un risque d’éclampsie et puis accessoirement, la puce était en siège.
(aucun moyen d’y échapper en gros à cette césa, mais croyez moi je l’ai hyper bien vécu, car elle a mis fin à une attente très stressante, sous haute surveillance)
Quelques jours après sa naissance, montée de lait. Douloureuse. Je tiens bon mais je commence à sentir monter aussi le blues… je pleure en douce, les auxiliaires de puériculture me félicitent devant l’homme en sortant de la clinique : je n’ai même pas eu montrer de signes de baby blues ! Vive moi !
…. Ouais, j’ai bien caché mon jeu surtout ! Dès que l’homme partait de sa visite quotidienne, je chialais, dès qu’il regardait un peu trop amoureusement à mon goût notre puce, je chialais, je chialais aussi sous la douche, sur les WC, en allaitant (mais pour ça c’était la douleur).
Arrivée à la maison, je découvre la chambre que mon homme a fini de préparer en mon absence, plus un fabuleux bijou et une boîte de chocolat.
Je fonds en larmes.
Mais finalement c’était normal. Tout ce qu’il y a de plus classique : fatigue, baisse d’hormones, émotion, bonheur…
Personne à mon sens n’y échappe. C’est un blues, mais pas de raison de le minimiser !
2e enfant, choupinou, né en juillet 2007, 3 semaines d’avance, mais parce qu’il l’avait décidé (à mon grand bonheur, je ne tenais plus !), accouchement par voies basses (un rêve pour moi qui se réalise).
Je fais tout pour quitter la maternité le plus vite possible, je donne même des biberons en douce de mon allaitement juste avant la pesée pour faire « grossir » un peu le loulou et partir plus tôt !
Si si. (deux fois)
La grande me manque trop, je veux rentrer chez moi. Je ne pleure presque pas cette fois, je suis rodée ! Montée de lait toussa. Je suis une pro.
L’été passe, aidée par des vacances chez mes parents, je me revois dire : « ça va nikel, aucun blues, le pied total, fatiguée oui, mais franchement tout va bien ! »
L’automne arrive. Rentrée scolaire pour choupette, elle n’y va que le matin. Je gère donc les deux, dès 11h30.
Vacances de la Toussaint. Mes parents ne semblent pas demander à prendre la puce comme ils avaient commencé à le faire les vacances précédentes.
Ah. Bon, ba pas de soucis hein.
Tu parles. J’ai craqué. En quelques jours, mon humeur, alors seulement entachée par la fatigue, est devenue des plus sombres. Je me mets à pleurer chaque soir, puis très vite dans la journée pour un rien. J’ai des idées noires : « pourquoi j’ai fait un deuxième !? J’ai tout gâché ! Je n’y arrive pas. Je ne m’en sors pas. »
L’horreur.
Très vite, ma chance ? Je me suis écoutée. J’ai compris que là, il ne s’agissait pas QUE de fatigue. Je tombais dans la dépression.
4 mois après oui, mais alors la bonne dépression, pas le blues quoi.
J’ai couru chez mon généraliste.
Action. Réaction ! Il veut me donner des petites pilules. Je dis non aux antidépresseurs et je demande à la place l’adresse d’un bon psy.
Il accepte, je cours donc chez… Docteur G.
Idem, il me propose les pilules magiques. Je refuse net. Je lui demande de me laisser ma chance, juste en venant toutes les semaines.
Je lui promets de l’appeler immédiatement si mes idées noires s’aggravent.
La suite, vous la connaissez. Du temps pour moi, des ré équilibrages à faire avec l’aide du psy, l’arrivée d’une nounou 1 mois avant ma reprise du boulot, le blog, bref, très vite finalement, ça a été mieux.
Mais voilà, nulle part on ne me disait que j’étais normale ! Nulle part je ne lisais des témoignages de mamans dans le même cas que moi !
Partout au contraire, du rose, du bleu, du « vous aimerez votre bébé dès qu’on vous le posera sur le ventre…«
Donc mesdames, jeunes mamans, non, ce n’est pas facile, surtout les 6 premiers mois environ. Je sais que pour d’autres cas extrêmes certes, mais réels, cela peut même conduire à une hospitalisation dans des services mères/enfants spécialisés.
Écoutez-vous, sachez repérer les signes d’une vraie déprime et prenez-soin de vous, vite, des solutions toutes simples ou plus médicalisées si nécessaire existent !
Et puis, ba, vous n’êtes pas seules. Loin de là. Ne l’oubliez pas. Oui il y a toujours pire que nous, oui évidemment, mais cela n’empêche pas de pouvoir nous plaindre, d’être mal. On a le droit.
95 commentaires
ah oui c’etait fort !
je n’ai pas donc pas connu de babby blues je peux le dire maitenant hi hi hi
la fatigue juste
Eh ba tant mieux, t’as rien raté 😉
J’ai aussi connu cette déprime sans oser en parler, et le jour où j’ai essayé, je m’en suis pris plein la tête de la part de mon ex mari… C’est atroce, je n’ai su que quelques années plus tard que c’était normal.
ma pauvre, ne pas être comprise par ses proches c’est le plus difficile… moi je pense que mes parents n’ont jamais vraiment compris, ma maman m’a même reproché plus tard d’aller voir un psy ! Elle pensait (franchement bêtement) que j’y allais pour critiquer la façon dont elle m’avait élevé ! …. que cela m’avait blessé… mais justement, grâce au psy, j’ai compris 😕
tiens tiens, ça me rappelle quelque chose, le problème le le baby blues c’est d’être comprise/coutenue par sa moitié, le truc qui ne m’est pas encore arrivé, et du coup je me demande si on peu pas faire un pré-baby blues ?! genre pas du tout se sentir bien pendant sa grossesse, le « mais pourquoi j’en ai fait un 2è » m’est déjà passé par la tête plusieurs fois… et il n’est toujours pas là (allez 3 semaines max !)
oh lala j’ai pas regardé ta vidéo car je vais lavoir en spectacle le 10 decembre a rouen…j’ai trop hate en plus je suis exactement dans la période du thème de son spectacle!!ca risque d’être bien drole!
bonne journée
je ne suis malheureusement pas allée la voir en spectacle, mais je rêve sincèrement de pouvoir l’interviewer un jour !
Autant de sincérité à 8h du matin, ça me rend toute chose moi… et ça m’en rappelle d’autre… On le dira jamais assez, c’est pas facile de devenir mère et il faut oser en parler… à des personnes qui écoutent… Internet est très bien aussi pour ça même si ce n’est pas la solution miracle mais on trouve parfois plus de réconfort et d’écoute auprès d’anonyme qu’auprès de ses proches qui ne cessent de s’extasier devant notre enfant…
Ce blog devrait être reconnu d’utilité maternelle publique !!!
C’est vrai ce que tu dis, « l’anonymat » d’internet permet de créer des liens qui peuvent vraiment aider :angel:
Merci Kisha :kiss:
« mais pourquoi j’ai fait un deuxième »…
ça me hante, cette question, quasiment tous les jours…
ma généraliste m’a filé des bonbons qui font dormir…qui me faisaient trop dormir alors j’ai arreté. Maintenant je me dis que c’est peut etre le thyroide… et puis on verra bien hein…
ah !! oui fais toi tester la thyroide, moi je suis sous levotirox depuis 5 ans et j’étais dans un sale état physiquement et moralement quand on l’a découvert !!
Ouh lala, ça me réconforte de bon matin. Nous vivons dans un monde où nous les femmes nous devons être de supers mamans, super working girl et des supers maîtresses pour nos maris… pas droit à l’erreur et pas de fatigue… Bon moi aussi j’ai eu le baby blues pour mes 2 enfants c’était différent pour chacun mais ce que j’ai du mal à supporter ce sont les « bons » conseils de tout le monde. En fait tu réfléchis 3/4 d’heure (non sans rire) avant d’agir avec M BB et hop la petite question de belle maman qui tue: pourquoi tu fais comme ça? Et puis les remarques : « à le mien il a marché à 9 mois le tien en a 11 et il ne marche toujours pas tu crois que c’est normal? » « le mien a été propre à 18 mois le tien arrive à 2 ans comment tu vas faire pour l’école » Merci d’en rajouter!!! Ou encore la réflexion quotidienne de la gentille dame de la crèche: « il a encore pris son biberon à 4h ce matin je ne sais pas comment vous faîtes pour avoir l’air si en forme? » Comme on ne veut pas non plus se fâcher bien que 7 mois sans aucune nuit complète ça entame quand même pas mal ta bonne humeur matinale… tu lui réponds on gère… De toute façon comme je dis malheureusement à 18 ans ils seront tous propres, il marcheront, auront toutes leurs dents et n’auront plus besoin de nous pour s’endormir…
En tout cas merci pour votre blog ça me déculpabilise beaucoup.
Il y a toujours une maman parfaite avec un bébé surdoué pour essayer de gâcher nos meillleurs moments. J’ai toujours la tentation de leur demander à quel âge elles, mamans parfaites, ont su changer leurs couches toute seule… Oui je sais, je suis horrible, mais c’est parce que je suis pas parfaite, c’est pas ma faute 😉
De rien Lucile, merci à vous pour votre témoignage, oh que non, vous n’êtes pas seules dans ce cas…. et bravo pour votre courage et votre énergie, même si je sais très bien que globalement, on tient bon parce qu’on n’a pas le choix, n’est -ce pas :S
Je n’ai pas connu de dépression, mais ce que tu dis me touche beaucoup, je pense que tu vas aider beaucoup de mamans avec ce billet. Un grand merci à toi pour ce blog, pour les infos et pour l’émotion que tu partages avec nous.
Bises!
Si tu savais comme ça me fait du bien d’écrire et de me dire que je vais faire déculpabiliser quelques mamans :angel:
Pour moi la déprime c’était l’accouchement (la césarienne plus particulièrement)… ça m’a détruit le moral quelques mois… avec des larmes à chaque fois que j’y pensais. De manière général ce qui est difficile à la naissance de l’enfant c’est qu’évidemment tout le monde ne s’interesse qu’à lui (ça c’est bien) mais presque personne ne m’a demandé si j’allais bien (ça s’est moins cool). Par contre, moi j’ai eu le grand coup de foudre pour bébé dès le premier contact et c’est ça qui m’a aidé à surmonter mon gros »césarienne-blues »…
Ça me rapelle qu’après mon accouchement, je ne pouvais plus bouger mes jambes, puis j’ai boîté pendant 8 mois. Et tout le monde me disais que mon bébé était superbe et que moi aussi… Vous m’avez bien regardée, avec mes béquilles et mes pilules anti-douleurs????? Y’en a même qui aujourd’hui ne se souviennent pas que je ne pouvais pas marcher. Ça fait drôle d’être aussi peu importante d’un coup 😕
je vais parler de la césarienne demain 😉
😉 on peut aussi passer complètement à coté et là aussi c’est normal, parce qu’à force d’entendre parler de baby blue je tendais le dos, moi qui suis souvent un peu fragile. Mais finalement hormis quelques larmes de relâchement 1 fois à la maternité, je n’ai pas eu de problème de ce coté là, et pourtant fiston m’en a fait bavé , je n’ai pas ressenti une once d’instinct maternel avant un bon bout de temps et je me suis également très sérieusement faché avec ma maman durant la première année de fiston. J’avais peut-être déjà suffisement de chat à fouetter comme ça 😉
Et pour la puce: ben à coté de fiston c’était que du bonheur, alors j’ai savouré.
ah oui on peut ! j’en suis sûre, bravo à toi 😉
Je suis sortie de la maternité il y a une semaine… pour mon 2eme. Et je ne connais pas (encore ?) le baby blues connu pour le 1er et qui m’avait bien gâché mes 1ers instants avec lui. Juste une très grosse fatigue et pourtant l’homme est en congé pour m’aider. j’appréhende le jour où je me retrouverai seule avec les deux à gérer, arriver à l’heure à l’école pour le grand etc.
MERCI de nous faire déculpabiliser, Eza, de nous faire sentir plus normales. Tiens, je la sens venir, la petite larme du coup…
Arf de rien, faut pas pleurer hein et bon repos avec ton petit 2e alors :angel: :kiss:
Moi, pour mon fils, j’en avait entendu parler du baby blues. Alors forcément je me croyais prête.
Jusqu’au jour où, 3 semaines après mon accouchement, on s’est rendu compte que l’allaitement ne fonctionnait pas et qu’il avait perdu beaucoup de poids. Hospitalisation d’urgence, et finalement rien d’irrémédiable. Avec les bibs pas de pb. Tout allait bien jusqu’à ce que l’infirmière qui avait mon fils dans les bras, en lui donnant le bib, dise à mon bébé : »C’est rien mon chéri. C’est ta maman qui ne te donnait pas à manger. C’est fini ».
Je me suis écroulée en larme, et ca m’a bien pris 15 jours pour arrêter de pleurer pour rien.
Merci pour ton blog, qui permet de se rendre compte qu’on n’est pas les seules…
Oh putain mais c’est quoi cette connasse :angry: :angry: (pardon mais franchement !)
N’importe quoi… ma pauvre !!!
On est là nous ! Et toc ! Et tu es une super maman :kiss:
Quelle horrible histoire ! Et elle l’a dit devant toi, en plus ! :S De quoi faire déprimer même les plus optimistes…
C’était il y a 2 ans, je me souviens n’avoir jamais autant pleuré que les premiers mois avec ma fille et de l’envie de la jeter par la fenêtre certaines journées seules avec elle alors qu’elle ne m’avait laissé aucun répit. Je me souviens surtout d’un trop-plein d’émotions parce que je pleurais dès qu’on me disait quelque chose de gentil ou dès qu’une contrariété survenait. Finalement avec les nuits de plus en plus longues, un papa super présent, des mamies à disposition, j’ai appris à gérer ces émotions et à contrôler la situation.
Je remets ça dans 1 mois… Comme quoi on oublie vite 😉
oui on oublie vite HEUREUSEMENT !! On pense bien à toi pour la dernière ligne droite alors :kiss: :kiss:
Voilà, deuxième fois que je commente et à chaque fois sujet pas drôle…
Moi, j’ai détesté mon accouchement comme je l’ai déjà dit la dernière fois (voie basse hein je précise, pas césa). Du sang, du sang et l’impression que j’allais claquer en me disant tout ça pour quoi, pas eu le déclic pour cette petite chose qui était sortie de moi quelques minutes plus tôt. Cet accouchement m’a traumatissé et j’ai mis plusieurs mois pour pouvoir en parler sans pleurer. Retour à la maison seule, car chéri doit aller travailler le premier mois. Et là énorme sentiment de solitude. Ma famille partie en vacances (merci le soutien), belle famille qui ne sait pas trop quoi faire. Heureusement des amies fabuleuses qui viennent me voir et m’entourent beaucoup. Dont 1 amie psy qui m’envoie chez une de ces collègues spécialiste dans ce domaine. Merci mille fois d’ailleurs. Et surtout pas de peur d’en parler tout le temps et à tout le monde et ça je pense que ça m’a sauvé. Et mon chéri en vacances pour le deuxième mois, ce qui m’a fait un bien fou Au bout de 2 mois, ça allait nettement mieux pour moi, mais grâce à tous ces soutiens. aussi une SF fabuleuse qui a pris le temps de m’écouter. Voilà je pense qu’il faut en parler tout de suite (pour ma part, je pense que ça se serait aggraver sinon) C’est grave. J’ai une de mes collègues qui a dû être hospitalisée à cause de ça. Et une femme que je connais s’est tué récemment en laissant 2 enfants dont 1 bébé de 4 mois. Donc oui, il faut en parler et ne pas dire que ça va passer tout seul.
PS : ça va très bien pour moi maintenant j’envisage même le deuxième, même si j’appréhende à cause de cet horrible épisode
ah ! Tu vois que tu arrives à laisser des comm’ 👿
Il ne faut pas angoisser, chaque grossesse est différente, le contexte change, on ne peut pas parier sur notre réaction !!
voilà un billet sincère et touchant 🙂 . j’ai presque honte d’avoir accouché par voie basse 2 fois sans problemes (sauf absence de peridurale pour le 2eme , j’ai hurlé de douleurs mais c’est une autre histoire…) et surtout sans l’ombre d’un baby blues (à vous lire du coup c’est moi qui ai l’impression d’étre anormale). oh si ,j’ai bien pleuré 2 fois , 5min environ 2 semaines apres chaque naissance, de fatigue et de découragement mais ce fut tout. je suis tres chanceuse apparement. ah si j’ai hurlé sur ma belle mère 1 fois , apres le premier quand je n’en pouvais plus : mais ça s’est arrangé tres vite, j’ai demandé pardon tres confuse et elle a été tres gentille : depuis ce jour on est devenue tes copines, comme quoi.. (faudrait que tu fasses un billet sur les belles-meres à l’occasion..).je ne sous-estime pas du tout les baby-blues, meme sans les avoir vécu, et c’est tres bien que tu en parles. et sinon j’ai vu le spectacle de Foresti : génial !
ça m’a fait du bien de l’écrire :angel:
C’est vraiment une chance d’avoir échappé au baby-blues, t’as rien loupé 😀 😀 :kiss:
Merci pour ce beau témoignage … J’aurai bien aimé lire ça en 2005 après la naissance de P’tit Pirate …
Une grosse fatigue, la Puce de 2 ans à gérer, des problèmes avec mes beaux-parents, mon papa malade 😥 Je ne te fais pas un dessin, mais il y a eu 18 mois très difficiles … J’ai réussit à passer le cap, en partie grâce à ma maman … Avec le recul, je me dis souvent que si j’avais eu le courage, comme toi, d’aller voir un psy, j’aurais surement régler ça mieux et plus vite …
Attends, il est jamais trop tard pour aller voir un psy, ne serait-ce que pour faire un point, avoir quelques réponses… moi je continue à y aller régulièrement, ça fait du bien de se poser un peu et de parler :angel:
un accouchment genial une petite fille en plein forme qui des le debut faisait minuit -7h , tout etait reuni pour en profiter un max … On demenageait dans les deux mois et la tout me semblait insurmontable .. faire les cartons , clem qui ne dormait pas la journée car je n osais pas la mettre sur le ventre ( ce fut la solution) ; je pleurais beaucoup, pour un rien … ne mangeais plus ne dormais plus , je m en voulais de ne pas savoir en profiter. et puis on a demenage on a chacun eu notre piece (les trois premiers mois juste un deux pieces ) et la ce fut le changement .. un declic
Le plus dur c est quand on a l impression que personne ne nous comprend, parler est le seul remede c est certain. Je regrette de ne pas avoir plus profité des débuts de clem, C est d ailleurs ma hantise pour le deuxieme , j espere que je ne revivrai pas cela
en tout cas tres bel article
Moi aussi j’ai parfois l’impression d’avoir « perdu » les premiers mois de vie de mes enfants… on a la tête dans le guidon, on ne « profite » pas, mais en vrai… on aurait pu profiter de quoi ? des pleurs, des nuits trop courtes, hachées, des douleurs post accouchement ? Mouais…. finalement c’est ainsi à mon avis pour 90 % des mamans ! non ?
Bravo pour cet article ….c’est vrai qu’on culpabilise à mort quand on n’est pas bien après l’arrivée de bébé et que, ne lisant rien sur ce sujet, on se dit que c’est pas normal et qu’on est vraiment nulle !!!!!
Tout petit baby blues pour le 1er et grosse fatigue pour le second (pas dormi pendant 6 mois) mais heureusement j’arrivais à en parler à mon chéri à ma famille et à mes amies (les mamans copines qui me voyaient la tête décalquée tous les matins) ….et je pense que c’est ça qui m’a aidé ….le fait d’évacuer, d’être écoutée ….même si parfois je me disais qu’on devait me prendre pour une psychopate 😉 Donc heureusement qu’il y avait le grand à l’école pour lequel j’atais obligée de bouger et de voir du monde !!!!
Bien vu ça : être obligée de bouger et de voir du monde, clé de la réussite en effet 🙂
Quel beau témoignage !!
T’as été forte, tu t’es relevée, c’est le plus important !!
On est là pr te soutenir si tu rechutes 😉
Bonne journée à toi !!
Fanny
merci, sincèrement, ce blog m’a définitivement guéri :angel:
Bel article effectivement. Pour ma part, pour le premier petit blues les 15 premiers jours : je fondais en larmes tous les soirs à la tombée de la nuit. Pourtant un bébé facile qui nous laissait dormir correctement la nuit, mangeait très bien… Ceci dit il m’a fallu quelques jours pour réaliser que c’était mon bébé (malgré un accouchement par voie basse) et me sentir mère.
Là, numéro 2 peut arriver d’un jour à l’autre et j’appréhende. Peur que tout ne se passe pas aussi bien, peur de ma réaction face à la fatigue (surtout que je vis toujours mal cette période de l’année où les jours sont courts), peur des vacances de Noël où la belle-famille débarque au complet alors que nous aurons un bébé au mieux de quelques semaines (prévu pour Noël).
Bref, merci de nous faire partager ça , de nous deculpabiliser et de nous donner des pistes sur comment gérer!
N’appréhende pas ! Tu sais que ça peut arriver donc tu sauras comment réagir !!! Et tu vois bien qu’on s’en sort ! Allez, on est avec toi :kiss: (bon c’est vrai que le coup de la famille qui débarque, c’est rude ! tu peux pas leur faire comprendre que ça peut pas le faire là ? C’est fou ça les gens oublient ou quoi ?)
Oh que oui j’ai vécu ça aussi …Dès le retour à la maison … la sensation d’être complètement perdue, larguée… à côté de la plaque …
Une petite puce qui pleurait énormément … tout le temps … L’épuisement permanent, le sentiment que je n’y arriverais pas, un allaitement loin d’être simple … mes nerfs ont morflé et pas qu’un peu, je pense avoir flirtté avec une vraie dépression …4 mois qui m’ont mis par terre … mon médecin a été à l’écoute, très à l’écoute …j’ai l’impression que mon entourage par contre voyait bien que je me débattais dans une boue plus que sombre mais ne savait pas vraiment quoi faire …
Certaines amies m’ont dit quelques mois après qu’elles avaient vraiment eu la trouille pour moi …
J’ai le sentiment aujourd’hui encore d’être passée à côté des 4 premiers mois de ma fille …
Heureusement elle a 21 mois dans quelques jours et tout ça est oublié :kiss: …mais c’est vrai qu’il faut en parler absolument : pour ne pas sombrer …se noyer …
c etait vraiment pareil pour moi
mes copines m ont dit apres aussi qu elles se parlaient entre elles et se relayaient
comme toi j ai pas profite des trois premiers mois
EN PARLER, vala !!!
ah qu’est-ce que j’aurais aimé lire ça avant d’accoucher de mon premier schtroumpf !!!!
on se sent tellement seule et « nulle » quand ça nous arrive !
Alors merci pour toutes les futures mamans qui liront ça !!
Bonne journée à toi (pour moi deuxième journée à la maison avec 2 monstres qui ont 40, de la neige et de la glace à l’extérieur avec -14 …. de quoi écrire un bel article pour un blog que je n’ai pas commencé 😉 )
ah ba désolée, je l’ai pas écris assez tôt 😀
Se sentir nulle, voila, et inutile aussi, et incomprise… d’ailleurs, je ne me comprenais pas moi même 😮
Premier commentaire sur ton blog que j’ai découvert il y a peu de temps! et que j’adore! 😉
Merci pour ton témoignage, on se sent normale!
Trop d’accord sur le fait qu’on a besoin d’être entourée et soutenue dans ces moments-là… et on n’a pas toujours la force d’aller la chercher comme tu as su le faire!
Quel courage! bravo!
Sinon, j’attends mon deuxième et le seul truc qui m’angoissse, c’est revivre la déprime que j’ai vécu après ma première… du coup, là j’organise à mort: brief de mes copines, de mon homme, de ma soeur, de ma mère pour qu’il s’occupe de moi, pour que moi, je puisse m’occuper sereinement de mon bébé et sentir que je ne suis pas seule!
des bizs!
merci pour ce premier commentaire alors :angel:
C’est super de blinder ton organisation, mais tu sais, il n’y a pas de raison que tu revives la même chose, les grossesses et naissances sont différentes… le contexte change à chaque fois, au moins tu es parée cette fois, c’est l’essentiel ! Et tu sais que tu es NORMALE 8)
Chouet billet !!! Et oui le bbb existe et peut toucher tout le monde.
J’ai un billet en attente sur ce sujet, LOL
ah ba préviens nous :angel:
Billet publié aujourd’hui !!
Oh là là, cela me rappelle ce que je vivais il y a exactement 4 ans, après la naissance de mon aîné !
Un accouchement éprouvant, des frictions familiales et sans doute de mon côté des appréhensions que j’avais sous-estimée, et pour finir un conjoint très pris au niveau professionnel, bref, un cocktail explosif qui m’ont conduite à un coup de mou dès la maternité (une chambre seule, depuis je trouve d’ailleurs que c’est une mauvaise idée de mettre une jeune maman toute seule en tête à tête avec son bébé à la maternité).
Un mois après, je sentais que ça n’allait pas mais je donnais le change, à tel point que personne ne se rendait compte de rien. J’ai fini chez ma gyneco en larmes pour la visite post accouchement, et j’en suis ressortie avec une ordonnance d’anti-dépresseurs après une consultation de 5mn… Cela m’a fait un choc, je n’ai pas pris les cachets, je suis allée voir mon médecin de famille en province, celui qui me connaît depuis toute petite, qui m’a juste dit “c’est normal, ça arrive, je vois fréquemment des mamans comme toi, reviens me voir pour en parler dès que ça ne va pas”. Et il a fustigé ma gyneco et sa prescription d’anti-dépresseurs sans prendre le temps de l’écoute.
Et à partir de là, j’ai remonté progressivement la pente. Mais avec toujours le regret pour moi d’avoir eu le sentiment de râter les premiers instants avec mon bébé.
Grosse grosse appréhension pour la naissance de ma deuxième, brief de mon mari, qui s’en voulait toujours de n’avoir rien vu venir la première fois …. et ça a été ! Il n’y a franchement pas de fatalité mais des facteurs qui favorisent la dépression post partum.
Désolée de ce long post, qui prouve que ce sont des moments toujours difficiles, même a posteriori. Et merci d’ouvrir cet espace pour en parler, on sent que la plupart des commentaires attestent qu’on n’a pas eu, à un moment donné, cet espace… Il y a effectivement un risque réel pour la maman et son bébé de ne pas en parler.
ah mais ne t’excuse pas pour ton long post, c’est ton espace, tu fais comme tu veux, et merci pour ton témoignange 8) :angel:
Ne t’en veux pas pour ce que tu crois avoir raté, moi aussi, parfois je me dis que j’ai pas profité, mais comme je disais plus haut à une collègue lectrice, profiter de quoi ? des pleurs et des nuits trop courtes ? Mouais… c’est ensuite, quand on a les idées claires qu’on peut VRAIMENT profiter et c’est là qu’ils en ont besoin nos petits ! :angel:
Eh bien moi je dis non au 4 eme!!!!Je n’en suis pas capable!!!!
C’est vraiment pas facile d’etre mere et de toujours entendre que l’on fait tout de travers!!!Merci pour ce temoignage!!!
2 ans apres la naissance de ma petite derniere,j’ai l’impression de n’etre jamais sortie de cette forme de depression………
4e, ah mais moi je dis non au 3e 😀 😀
Chouette billet qui fait du bien, on se sent moins seile. Tu as raison d’en parler, ça soulage plus d’une maman, moi la première. J’ai eu le baby blues pour mon grand, il y a 8 ans, à l’époque c’était encore plus tabou que maintenant. Je me rappelle craquer dans ma chambre quand mon homme m’a dit un trux tout con, simplement qu’il allait déjeuner chez son père qui lui avait préparer un repas. Je me suis retrouvée là toute seule avec mon bébé et j’ai craqué, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, l’infirmière est rentrée dans la chambre et je lui ai dit que j’étais nulle et que je n’y arriverai jamais…Elle a su trouver les mots pour me réconforter. Ah la chute des hormones, c’est quelque chose 🙁
Foutues hormones 😥
Le baby blues, moi aussi je l’ai connu… et pour mes 3 accouchements. Le lendemain, ou le surlendemain, c’était parti et très difficile à expliquer. J’étais très heureuse, mais je pleurais sans cesse… Le personnel de la mater entrait dans ma chambre et je fondais en larmes. Dans cette maternité on a toujours su trouver les mots justes pour me réconforter, on m’a même proposé de rencontrer un psychologue.
les maternités sont sponsorisés par kleenex en fait 😀
Ils devraient proposer des petits « shots » de gaz hilarant dans les maternités… ou bien la Sécu devrait rembourser les places de spectable pour aller voir F. Foresti… 😉
3e message envoyé depuis 2 jours qui n’apparaît pas 😥
Juste pour te dire Bravo de l’avoir dit/écrit.
tu étais passé en spam !! bizarre…. te revoila parmi nous !
Mais qui ? Moi ?
euh non, ça merdouille encore 😀
Super ton billet!! enfin on se retrouve dans ton récit!! car quand cela te tombe dessus on se sent seule au monde et on se dit qu’on est pas une bonne mère en voyant autour de soit les autres mamans heureuses…(enfin en façade!!)
BRAVO POUR CE BILLET!!
MERCI :kiss:
La scene des seins c’est épique !
oh putain oui 😀 😀
De mon expérience, je différencierai le baby blues proprement dit (hormonal, quelques jours après la naissance, assez systématique, qui passe assez vite) d’une dépression post-partum, moins systématique mais bien plus profonde et qui peut apparaitre plusieurs mois après la naissance… Et de ce que tu dis, tu as expérimenté les 2 😉
vi les 2, tant qu’à faire hein 😀
C’est marrant j’ai regardé le spectacle ce we avec ma mother, on a bien rigolé :D, je ferais un post dessus asap
Pas de baby blue pour moi à ma connaissance, j’ai pleuré en quittant la maternité car je réalisais que je ramenais babygirl chez moi…
bravo à toi alors, comme je disais aux filles : tu n’as rien loupé !
finalement je me suis tapé ta vidéo ! trop drole florence!
je me reconnais totalement dans la déprime pour mon premier bb (tu différencie très clairement le baby blues et la deprime post partum)
pour le second, j’ai anticipé à mort….je ne me suis pas lancé dans l’allaitement, non franchement non!
Merci pour cet article
si ca peut aider, c’est lessentiel
de rien 😉
Le 18 Janvier 2010 Yseult est née, le lendemain ma grand mere nous quittait, pas de monté de lait because tout ca (stress césarienne et compagnie), j’ai pleuré deux ou trois fois rien de grave. Je trottais comme un lapin, tout le monde me félicitait ha j’étais fiere!
Pendant deux mois, j’étais fatiguée aussi, et puis un jour, la j’étais plus pareil, je m’énnervais pour un rien, un truc n’allait pas j’hurlais comme veau en sous nutrition, j’allais même jusqu’a me dire quand j’entendais pas babiller ma fille « Ca y est ma vie est gachée » et j’en passe j’en ai parlé a Psy chérie, qui m’a dit « Oh mais vous faites LA bonne dépression » et moi qui pensais que ca arrivait deux ou trois jours apres l’accouchement et apres terminé, ben j’me suis trompée 😉 Deux mois apres j’ai retrouvé ma bonne humeur et la joie d’avoir un bébé! Mais pendant ces (longs) mois le rat m’a pas toujours compris « Arrête de pleurer (ou gueuler ca marche aussi ;)) tu as un enfant » ect il avait pas vu que je sombrais, mais bon je lui en veux pas car ca m’a prouvé que j’ai pu m’en tirer « toute seule » (merci psy chérie) …
ah je vois que ton psy et le mien nous ont juste servi à la même chose : prendre confiance en nous, nous montrer que l’on peut s’en sortir par nous-même ! et du coup, prendre du recul sur les réactions plus ou moins connes de notre entourage : BRAVO et merci à eux :kiss:
Bravo pour l’avoir écrit.
merci 🙂
J’ai pa ou commenter depuis mon téléphone hrer mais il est top ce billet, vraiment top. Il faut le dire que c’est normal d’avoir les hormones en vrac quelques jours mais si ça dure, il faut se prendre en main comme tu l’as fait et ça, c’est loin d’être le plus facile. Des bises.
merci Marjo 😉
Merci E-za. On sent que cette triste expérience est encore très forte pour toi même si tu as réussi à prendre du recul. Tu m’as même franchement fait sourire avec tes biberons filés en douce pour tricher à la pesée !
J’ai « échappé » (par quel miracle ?) au baby-blues après la naissance de Numéro1, mais là, j’en suis au sixième mois de ma deuxième grossesse et je me sens déjà très déprimée alors que Numéro2 n’est même pas encore là. Pour ce deuxième je m’angoisse beaucoup plus que pour le premier. Pourquoi j’en fais un deuxième ? Pourquoi cette grossesse se passe-t-elle médicalement moins bien que la première ? Est-ce que je vais tenir le coup les premiers mois, avec l’aînée à gérer en plus ? Et l’Homme, est-ce qu’il va être à la hauteur ? etc etc. C’est assez normal de se poser ces questions en attendant un deuxième enfant, mais quand c’est « en boucle » et avec des crises de larmes en plus, je me doute bien que ça présage mal pour la suite. J’en ai parlé à mon médecin – bon réflexe, je sais… – mais lui me dit que c’est parce que je suis en arrêt de travail et que j’ai donc « trop » de temps pour « ruminer »… que ça passera… que quand je serai « dans le feu de l’action », donc après l’accouchement (en espérant ne pas faire un prématuré), je prendrai les problèmes l’un après l’autre…
C’est vrai qu’on parle de plus en plus franchement du baby-blues, mais encore faut-il avoir le courage de le faire. Merci encore pour ton témoignage.
Comment ton mari a-t-il « ressenti », lui, cette période et ta déprime ? Est-ce qu’il a eu un baby-blues lui aussi ? Les proches d’une personne en dépression se sentent en général impuissants, ça aussi c’est quelque chose qui est difficile à vivre.
[…] Flashback sur un air de dépression […]
j’aime toujours autant te lire, ça désacralise bien le rôle de mère parfaite que la société bien pensante voudrait faire de toutes les femmes 😉
Dans mon cas, j’ai toujours eu une tendance à la déprime, même sans enfant (j’ai suivi une thérapie il y a deux ans pour idées noires, aucun goût à la vie) et là pendant ma grossesse j’ai été suivie par la psychologue de la maternité, ça m’a fait un bien fou, j’ai pu libérer un peu mes angoisses et mes appréhensions face à la naissance et « l’après ». J’espère gérer l’arrivée du bébé correctement mais au moins je sais qu’on ne peut pas être parfaite et qu’on passe forcément par des moments de doutes et de blues 😉
Je pense que tu es parée ma belle, surtout, le principal c’est de SAVOIR, d’être informée, idem pour la césa (billet du jour), quand on sait, cela se passe déjà 1000 fois mieux, car on ne part pas dans des réflexions, des remises en cause… inutiles. On agit !
Je trouve que tu t’es vite prise en main quand même et que tu as vite pris conscience de ton « problème ». Peu de personnes réagissent comme toi.
Ma mère a fait une dépression après son accouchement, elle avait pris beaucoup de poids…
Je viens de découvrir ce blog, et je te remercie de parler de la dépression du post-partum comme tu le fais. Et surtout d’insister sur ce qui est primordial : agir, faire quelque chose pour que ça passe, se faire aider, car il y a bien une chose que j’ai apprise : ça ne passe pas tout seul !Pour ma part, ma fille a 2 ans, et je n’en suis pas tout à fait sortie. Pourtant, accouchement idéal, bébé parfait qui dormait déjà 6 heures d’affilée la nuit, ne pleurait que très peu, etc. Et moi, à toutes les questions, qui ne répondait que « c’est rien, je suis fatiguée, c’est tout ». Sauf qu’être fatiguée les 3 premiers mois, ok, mais après ça veut dire qu’on a besoin d’aide pour se reposer. Bon, j’ai un peu cumulé les difficultés, puisqu’on est partie s’installer à l’étranger après (nouveau pays, nouvelle culture à apprivoiser avec un bébé, tout ça n’aide pas). Mais je n’ai mis de nom sur ce que je ressentais que des mois plus tard. Alors vive internet ! Et il y a comme une faille, une déchirure qui mettra longtemps à guérir : être passée à côté des 2 premières années de ma fille, ne pas avoir profité d’elle bébé. Et ça, personne ne pourra me le rendre. Alors courez chez le psy, faites un blog, parlez parlez parlez autour de vous, il n’y a que ça qui permet d’en sortir. Bises à toutes, et continuez, ça fait du bien !
[…] E-zabel témoignait l’autre jour sur son blog de son expérience du baby blues et de la dépression du post-partum. Il est évidemment crucial d’informer les femmes de la possibilité de l’un comme de l’autre afin de les préparer au mieux à les affronter le cas échéant ; un tel billet est un formidable moyen de communiquer sur cela et je ne vais pas ici le décrire. Ce qui m’interroge, c’est la part de responsabilité de l’entourage de la jeune mère dans ces cas. En effet, autant il est important de savoir qu’il y a des processus hormonaux qui peuvent influencer l’humeur et le comportement, de façon parfois très forte, autant je trouve que les hormones ont parfois bon dos. Une jeune femme qui pleure à la maternité ? C’est les hormones, c’est le baby blues ! Êtes-vous sûr que ça n’a rien à voir avec le fait que depuis 6 heures du matin un(e) parfait(e) inconnu(e) entre dans sa chambre toutes les demi-heures environ pour des choses aussi urgentes que la prise de température ou une photographie de son bébé ? Alors que son bébé venait enfin de s’endormir du sommeil du juste vers 5h53 ? Ou encore cette vague impression d’avoir Hiroshima entre les jambes grâce au duo gagnant forceps/épisio ? Le fait qu’il faille rendre des comptes précis sur la quantité de lait ingérée (à la goutte près) et de selles produites (description quantitative et qualitative) sur les dernières 24 heures, qui conduit généralement les mères inexpérimentées à culpabiliser d’avoir oublié si bébé a tété 12 ou 17 minutes le sein gauche à 3h54 du matin et celles qui ont plus de bouteille à mentir ? Qu’on suggère insidieusement qu’elle affame son bébé si elle l’allaite et qu’elle l’empoisonne si elle le biberonne ? Qu’elle rentre chez elle pour trouver un bazar sans nom et ne peut compter que sur elle-même pour assurer un semblant d’ordre au foyer (heureusement ceci est de moins en moins fréquent, n’est-ce pas Messieurs ?) ? Vous devez commencer à voir où je veux en venir ? […]
Un grand merci pour cet article qui je pense va faire déculpabiliser plus d’une maman.
J’ai moi même deux enfants (fille de bientôt 9 ans et un garçon de bientôt 8 ans!)….
C’est pour la première que tout c’est compliqué. La première!!! Non mais on a pas idée§
L’accouchement en siège à 8 mois de grossesse c’est pourtant très bien déroulé mis à part les contractions dans les reins, un régal!!!! Mais au fil des jours, j’avais effectivement du mal à me sentir maman. Je ne comprenais pas toutes ses jeunes femmes qui disaient : c’est la plus belle chose dans ma vie…. Bref, très vite la fameuse dépression post-partum est arrivée et elle s’est bien installée!
Ca m’a pris plus de 6 mois pour arrêter de pleurer pour un oui pour un non. Heureusement car 6 mois après la naissance de ma fille, j’étais de nouveau enceinte de mon fils (pas voulu tout de suite mais bon que du bonheur!). Mais pour lui juste de la fatigue, mais j’avais pris mon courage à deux mains pour aller revoir mon médecin traitant qui m’avait beaucoup aidé lors de ma dépression. Elle craignait une rechute mais non j’ai tenu bon.
C’est vrai qu’il est difficile d’en parler et surtout de se faire comprendre. On entend : pfffff t’as la plus belle chose au monde de quoi tu te plainds???
Bah juste de me sentir seule c’est tout et c’est déjà beaucoup…
Une grosse pensée pour mon papa qui m’a quitté 3 semaines après l’accouchement de mon fils et qui m’a fait relativiser sur mes priorités. Il faut avancer pour les enfants…
Encore un grand merci à toi d’avoir écrit cet article..
Bonne continuation
Bises
Christelle
@E Zabel
je tombe par hasard sur ton blog et … désolée mais j’ai fondu en larmes en lisant ton article! et mon choupinou a 10 mois!! je n’arrive pas à admettre que je suis au bord de la dépression (je n’ai qu’un bébé qui plus est est adorable – en société – sociable, curieux de tout, déjà quasiment debout /// et en dehors, qui ne dort jamais, et quand je dis jamais je pèse mes mots il ne dort qu’une heure maxi apr jour et la nuit se réveille pratiquement toutes les deux heures, et ce depuis ses 5 mois, de 1,5 à 4,5 mois, il dormait 13h par nuits..) et là je n’en peux plus.
merci de nous montrer que nous ne sommes pas seules!
Merci beaucoup pour ton article.
Je n’ai jamais osé parler de ma dépression post-partum sur mon blog car trop douloureuse et surtout, toujours non assumée.
Moi, j’ai choisi les anti-dépresseurs… peut-être pas le bon choix mais là, je ne m’en sortais plus…
Bref, merci pour ton article, il allège mon coeur!
Rien qu’à lire les temoignages j’ai les larmes aux yeux, cette période a effectivement été la pire de ma vie, elle a bien duré 4 mois… Je suis pourtant d’un naturel optimiste, je voulais cet enfant et après la naissance je n’avais plus qu’une envie : m’enfuir loin de ce monstre hurlant pour lequel je ne ressentais rien. Je pleurais en permanence devant mon échec et mon désamour.
J’ai finalement remonté la pente avec l’aide de mon mari qui a été d’une patience d’ange et de ma famille
le soir je me souviens qu’on lisait les forums des parents borderline comme nous pour nous remonter le moral et se persuader que notre enfant était normal.
au final une petite puce de 17 mois pour laquelle je m’arracherai un bras maintenant si il fallait 🙂
merci de parler de cette dépression, je me souviens combien j’étais soulagée à l’époque de voir que d’autres mamans subissaient ça, je me sentais un peu moins monstrueuse, plus normale et je me disais que ça allait passer
j’appréhende quand même un peu pour le deuxième mais comme on dit chaque chose en son temps!
bonjour,
arrêtée depuis 1 mois pour ma deuxième grossesse (un petit garçon après une petite fille de 2 ans et 4 mois) je tombe sur ton blog E-Zabel et j’aime beaucoup !! ce petit billet sur la déprime et la dépression m’a fait un bien fou moi, qui, comme d’autres visiblement, a tendance à pas mal déprimer depuis quelques temps … J’ai un mari super mais qui ne comprend pas trop ce genre de réaction (mais de quoi tu te plains, on va avoir un deuxième bébé ??)bref … un peu de solitude … plus beaucoup d’angoisse : serai-je une bonne mère pour les 2 chpupinous, moi qui n’ai déjà plus de patience avec la pucette en ce moment ??? pas facile d’être une maman .. en tout cas merci pour ce témoignage et cet optimisme !!
bienvenue ici alors ! déculpabilisation garantie ! Prends soin de toi surtout !!
Merci pour l’accueil.. En tout cas, tes billets me font beaucoup rire et cela aide à dédramatiser, on se sent moins seule … et moins nulle !!! et finalement les enfants, tout ce qu’ils veulent, c’est une maman qui se sente bien … (+ des calins, des jouets, des DVD de oui-oui, du chocolat et tout ça mais ça c’est une uatre histoire hein … )