Ces derniers jours avec les enfants c’était :
« J’ai hâte de partir, je veux déjà être chez papy et mamie !! Quand est-ce qu’on part ? »
MAIS
« Tu vas me manquer maman ; on ne revient pas avant la rentrée ? »
De mon côté, pareil. A bout physiquement et moralement, comme à chaque fin d’année scolaire, j’avoue attendre ce jour merveilleux où je les dépose dans l’avion. Direction « chez mes parents ». Bye bye. Ciao. Bon vent. Enfin, ça je le dis au moment où mon père m’envoie le texto de la libération : « avion atterri visages pâles récupérés »
Et puis… évidemment, mon cœur se fend ensuite quand je pense à la séparation.
Et puis non (parce qu’ils viennent encore de se chamailler pour savoir qui mets le couvert ou pas), et puis si (parce qu’ils m’embrassent tendrement avant de s’endormir)
Bref, je ne m’en sors pas, alors je passe en mode automatique. Et je fais la valise.
Même cycle désormais, répété à chaque vacances, surtout estivales :
Je rentre le 1er soir, tout est vide et calme. Je suis à l’heure mais ce n’était pas nécessaire. J’ère, j’aère, je ramasse, je constate, je zone.
Les nerfs lâchent, le stress tombe. Plus besoin de m’inquiéter, de penser pour eux. La boite à gouter, le pique-nique à préparer, le rendez-vous médical à prendre à l’avance ou à mendier dans l’urgence. Pas de pantalon à recoudre. De lacets à racheter.
Pas de cris, de pleurs, de lamentation.
Pas de câlin non plus, ni de bisou.
L’entre deux.
Je le connais bien ce moment-là désormais. Il dure quelques heures, au pire quelques jours. Là, avec la pluie, il rsique de durer un peu je pense.
Ensuite, c’est la phase « nawak »
Pas mal non plus dans son genre.
Enfin, ils finissent par me manquer vraiment et là il est temps d’aller les rejoindre.
J’ai mis en illustration l’image postée sur ma page facebook avant-hier (page que tu as bien intérêt lectrice à liker d’urgence), parce que cette inscription m’a bien fait sourire. Je suis heureuse de la relation qu’ont mes enfants avec mes parents. Je ne préfère pas tout savoir sur ce qu’ils y font ! Ils construisent de beaux souvenirs avec eux, précieux.
Pour info, la boutique où je l’ai trouvé c’est galiminus.fr
11 commentaires
Quel beau et tendre billet décrivant à merveille cette sensation de manque et bien être à la fois.
Bonnes vacances à eux et à vous 🙂
J’ai l’impression de vivre la même chose que toi ! Mes grands sont partis mardi pour 2 semaines chez mes parents, piscine, trampoline, jardin, ils n’attendaient que ça et comptaient les jours … Moi aussi, moins de lessives, de rangement, de bruit et plus de repos. Mais pourtant ils me manquent déjà.
Bises et profite.
Ps : on a hâte de voir ta cuisine …
Je les dépose aussi ce week-end en Normandie, l’avantage c’est que je les vois tous les week-ends mais j’ai la sensation que je vais prendre le temps de faire des milliards de choses (et là je me dis que je suis vraiment naïve de penser une chose pareille).
Idem a la maison, sauf que la grande est partie en colonie de vacances… du coup, je me connecte tous les heures au site où sont sensées être postées des photos et j’appelle le serveur vocal frénétiquement pour avoir des nouvelles…trop dur d’avoir des news au compte-goutte… Pourtant, je n’attendais que cela… que les filles partent et surtout chacune de leur coté histoire d’arrêter de se pourrir la vie mutuellement !!
La petite ira chez ses grand-parents dès demain… mais là, ce sera plus simple, au moindre coup de blues, je pourrai appeler..
oh oui ce calme est flippant, même si ça fait du bien quand même ! 🙂
Joli billet, très touchant. Tu as réussi à poser les mots sur ce que je ressens quand ils partent , c’est bizarre cette ambivalence…
MAIS n’oublies pas de bien en profiter hein ! Promis ?!
Bon week end en amoureux 😉 Des bises.
Merci d’avoir mis en mots…ce que nous, ressentons souvent à cette période!!
En tous cas c’est ce qu’il se passe pour moi…
Ambivalence quand tu nous tiens!!!!!…ravie d’avoir plus de temps et moins d’intendance lorsque les enfants ne sont pas là pour quelques jours, je vais pouvoir écrire qques articles, continuer ma prospection, réfléchir à de nouveaux ateliers, faire des dîners copines, des spectacles en amoureux, du sport, flâner, ne rien faire, méditer……mais sans les calins dans la journée, les bisous entre autre au moment du coucher, les visages illuminés par un sourire, les fous-rire, les je t’aime, la ronde des petits bonheurs…ce n’est plus pareil….brrr rien que d’y penser j’ai un petit spasme au fond du ventre.
L’important c’est de savoir qu’ils sont bien, qu’ils profitent et oui tu as raison, qu’ils se constituent de beaux souvenirs d’enfance et ça, ça n’a pas de prix!!!!!!! :kiss:
Bon weekend!! 😉 Bises
Je comprends tes mots et je ressent la même chose !
Ce calme à la maison. L’ordre qui subsiste soir après soir.
Et puis se dire qu’ils sont mieux chez papi et mamie qu’au centre aéré et que de notre côté nous sommes tranquilles mais put*** qu’est-ce qu’ils nous manquent !
Je retrouve les miens après une petite semaine d’absence puis je les garde ici une semaine avant qu’ils ne repartent pour 10 jours puis ce sera les vacances avec nous !
Avec 7 petits enfants et mon père pas encore à la retraite, ma mère aurait du mal à faire ce que font tes parents … Du coup ma soeur et moi avons nos enfants toute l’année, sans répits. En même temps, s’ils sont là, c’est parce qu’on les a voulu.
Bref, tu es une sacrée veinarde
Ici, on n’a toujours pas tenté d’envoyer les petits chez les grands-parents mais c’est sur la to-do !
[…] Phase Nawak, je vous avais prévenu. […]