Les résultats TGV/Graine de voyageurs et Mustela

Une semaine après la naissance de notre fille, mon mari m’annonce fièrement qu’il se sent ENFIN capable de donner son premier bain tout seul à la petite. Oh miracle, oh joie ! Serait-il en train de me dire que je vais avoir quelques instants de répit rien que pour moi ?
Sans réellement attendre une réponse de sa part, je me dépêche de déposer son bébé d’amour, sa princesse précieuse, délicatement dans ses bras de papa fébrile. Je pars ensuite m’étendre mollement sur le canapé, non sans pousser un soupir de contentement, habilement maquillé par une plainte de fatigue (bien réelle, mais légèrement exagérée). Imaginez mon bonheur : ¼ d’heure de glande – rien que pour moi – en perspective !
Après deux minutes passées à essayer de trouver une position « pas trop inconfortable » pour mon épouvantable épisiotomie, j’arrive enfin à me caler confortablement, lorsque j’entends un cri. A peine sortie de ma torpeur, je vois mon mari sortir tel un fou de la salle de bain avec notre fille dans les bras, en couches et beuglante.
Il me fait comprendre, plus qu’il ne me dit, qu’il faut partir en urgence à l’hôpital, parce qu’il est arrivé une catastrophe au bébé. Affolée, et tel un automate, je rassemble quelques affaires pour la petite, la prend dans mes bras et m’engouffre dans la voiture. Direction l’hôpital Necker, à 10mn de la maison, haut lieu de la pédiatrie.
Nous arrivons en trombe devant les urgences, passant devant tout le monde, avec l’aide d’une infirmière compatissante. Un jeune interne nous accueille dans une salle et arrive à faire parler mon mari qui lui explique qu’au moment de lui enlever la couche, la petite s’est mise à bouger et s’est donnée un coup de genou dans le nombril. Le visage du jeune médecin commence déjà à se détendre avant de faire un large sourire lorsqu’il entend mon mari asséné le coup final : « Je pense que la petite s’est arrachée son cordon ombilicale et s’est fait une éventration »…
Le fou rire n’était pas loin, mais l’interne a réussi à garder son sérieux pour expliquer à mon chéri que le cordon ombilical était voué à tomber, certes plus tardivement, mais qu’en aucun cas il ne retenait les organes du bébé. Pendant toutes ces explications, tout en regardant le médecin faire un joli pansement à ma choupette, je suis passée par une multitude de sentiments : le soulagement, la stupeur, la honte, puis finalement l’hilarité.
J’aime autant vous dire qu’avant d’aller voir le médecin pour numéro 1 puis numéro 2, nous avons toujours pris le temps de réfléchir à froid !
Conclusion : c’est quand même moi qui est donné le bain de la petite ce jour-là, pendant que mon mari lisait compulsivement « J’élève mon enfant » de Laurence Pernoud.

Ma fille avait à peu près 4 mois. Un soir je rentre tard après son couché et mon mari me dit qu’elle est purulente derrière l’oreille, que c’est tout blanc et sec et mousseux. Que la nourrice s’en est rendu compte dans la journée et qu’il a regardé ce soir et que ce n’est vraiment pas beau. Une oreille plus que l’autre mais les deux sont touchées. La petite n’a pas l’air d’avoir mal donc ils n’y ont pas touché. Manque de bol le lendemain matin je dois partir juste avant son réveil et je n’ai donc pas l’occasion de voir la chose. J’appelle tout de même la pédiatre pour avoir son avis sur quoi mettre sur cette chose purulente. Le soir la nourrice me montre, je trouve ça louche ce truc tout blanc qui ressemble à du coton et qui est apparu du jour au lendemain et qui ne fait pas mal …

Après le bain le moment est venu d’appliquer le désinfectant puis la crème cicatrisante. Je m’arme d’un coton tige et je commence à appliquer doucement derrière l’oreille. Pas une réaction de la petite : et pour cause c’était bel et bien du coton qui avait du se mettre là après le dernier nettoyage d’oreille !!!! je me suis bien moquée de mon mari et de la nourrice et j’étais surtout soulagée qu’il n’y a pas d’infection purulente derrière les oreilles de ma fille, mais juste un nettoyage un peu trop poussé avec du coton. Voilà ma petite anecdote sur la toilette de bébé. Autant dire que maintenant je vérifie plutôt deux fois qu’une lorsque je sèche son oreille avec du coton !!!!

Ce n’est pas une anecdote drôle du tout, mais qui m’a émue. Deux semaines après mon retour de maternité, mon meilleur ami nous rend visite avec son ami. Deux hommes en couple, en France, ne peuvent pas avoir d’enfant même s’ils ont les qualités requises et qu’ils en rêvent.
C’est l’heure du bain, alors je lui propose de baigner ma fille, âgée d’à peine deux semaines donc. Mon mari et moi lui expliquons les gestes appris des sage-femmes, et le voici qui s’occupe de notre bébé de la façon la plus douce possible, sans trembler, faisant attention à tout. Un tout petit bébé dans ses mains immenses. Un très beau moment.

Mon histoire pour donner le bain à mon fils, sachant que je suis une flippée totale de l’eau dès qu’il s’agit de ne pas avoir pied (ce que je considère comme étant le cas de mon bout de chou lors de ses premiers mois):

Les tout premiers mois, avec le décalage d’heures, un bébé se couche assez tard finalement le soir, j’ai donc pu déléguer au papa beaucoup de premiers bains. J’étais fière de mon fiston qui se détendait totalement pour flotter de tout son long! Là où Mustela intervient à ce stade, c’est suite à la réaction de la peau du bonhomme, on a donc dû avoir recours à la gamme « Stellatopia » pour peaux sensibles, directement dans l’eau du bain.

Bien sur j’ai essayé quand même de donner le bain, et le fait qu’il soit en confiance m’a permis de ne pas tout gâcher en me crispant.

Ensuite, on a testé le bain avec un des parents: royal, un vrai bonheur! Mais cela est plus simple quand le bébé est tout petit, si le deuxième parent est présent.

Là où les choses se sont compliquées, c’est pendant la période où mon fils battait des pieds avec force, se concentrant pour « faire le pont » comme il faisait hors de l’eau, et là ma peur de la « noyade » est revenue. Bon OK à cette période il avait aussi de l’eczema, donc je m’arrangeais pour attendre que le papa soit présent pour m’aider, par exemple en prenant le bain avec lui. Ce qui n’est en général pas possible au quotidien car le papa rentre après le coucher du fiston!

Puis aujourd’hui, avec les fortes chaleurs, on change encore. Le petit se tenant bien assis, j’ai testé aujourd’hui une nouvelle position: la petite baignoire vide au fond de la grande, le bébé assis dedans, et la douche sur lui. Bien sur maintenant on peut utiliser les gels corps et cheveux de la gamme normale. Un seul mot: c’était PARFAIT. Merci les jouets au passage!

AU final, je suis contente car mon fils n’a aucune peur de l’eau, ne dit rien quand de l’eau lui coule sur le visage par exemple, je ne lui ai pas transmis mes appréhensions, je suis donc plus qu’heureuse. Prochaine étape à franchir: vaincre ma peur de la mer et du bateau, mais là, ce n’est plus du domaine de la toilette