Une reprise qui promet… ou pas

Bon, donc, jeudi c’était la rentrée… jusque-là, tout va bien.

La grande était de sortie scolaire le matin. Le petit l’après-midi. Ou l’inverse ? Non, définitivement, Choupie devait passer la matinée à écouter des percussions, quelque part dans le nord de Paris. Je le savais, c’était écrit, sur son cahier de liaison. Et puis Choupie a une excellente mémoire. Bénie soit-elle. Ou pas… d’ailleurs. BREF.

Pour la sortie du petit au parc de St Cloud, il fallait chausser des bottes de pluie et apporter un sac plastique pour qu’il puisse y mettre ses trésors des bois. Sachant que sa chambre est déjà dotée de 3 petites boîtes, l’une pour les marrons ramassés depuis septembre, l’autre pour des bâtons et la 3e pour… mon dieu, je n’en sais rien, des bouts de trucs ramassés par terre… (Note à moi même : penser à virer tout ça bientôt, j’ai peur que ça fasse venir des bestioles)(et je n’aime pas les bestioles). BREF.

Tout ça, je m’en souvenais très très bien. C’était écrit sur son cahier de liaison. Je l’ai lu quand j’ai signé l’autorisation de sortie. Il y a bien 2 semaines. Sans noter la date d’ailleurs. (ça a son importance)

Jeudi matin, la voisine a même  été mise au courant. Tu penses, fier le gamin. Sa 1ere sortie.

Mouais. Sauf qu’en le récupérant à 16h30, quand je lui ai demandé ce qu’il avait dans son sac pour maman, et qu’il m’a répondu que la sortie ce n’était pas aujourd’hui, j’aurai pu juste m’écraser au lieu d’en rajouter une couche en disant, « ah ils ont décalés à cause de la pluie ? » J’aurai pu. Mais c’est sans compter ma blondeur et mon état proche de la débilité absolue (en même temps, on m’avait posé un lapin 2 h avant j’étais un tantinet énervée). Le petit a donc dû me hurler dessus pour bien que sa pauvre maman un peu gâteuse comprenne que définitivement, non, la sortie n’était pas, en fait, aujourd’hui, mais lundi. Vala. Et que ce n’était donc pas la peine de lui mettre ses bottes.

…

Je vous rassure, le petit a été vengé. 1h30 plus tard, je ramenais sa soeur de son cours de danse, sous la pluie. Elle, avait sa capuche. Moi, rien. (évidemment). Elle, était en pleine forme. Moi, non. Elle, a chanté TOUT LE LONG (très long) du trajet : « la pluie ça mouille, mouille mouille mouille » (bordel j’ai encore la chanson dans la tête)